top

TEXTES EXPLICATIFS

1-Eclair et tonnerre 

Ce sont les éclairs qui produisent le bruit du tonnerre ; il n’est pas dangereux. Lorsqu’on l’entend, la foudre est déjà tombée. Quant aux éclairs, ils proviennent d’une décharge d’électricité qui se produit entre deux nuages. Celui qui subit le frottement du vent se charge électriquement ; quand sa charge est trop forte, il se produit une étincelle qui lui permet d’en déposer une partie sur un autre nuage ou…sur la terre ! Mieux vaut ne pas se trouver juste à cet endroit.

-Qu’est-ce qui produit le bruit du tonnerre ?
-D’où viennent les éclairs ? 

2-Poissons avertisseurs

La ville de Paris utilise des truites pour contrôler la qualité de l’eau potable, car elles ont besoin, pour vivre, des eaux fraîches très riches en oxygène et qu’elles sont très sensibles aux moindres impuretés de l’eau. Aussi une petite partie de l’eau distribuée aux Parisiens passe-t-elle dans un bassin réservé aux truites. Le moindre signe de malaise chez ces poissons signifie que l’eau est altérée. C’est pourquoi, en plus des autres analyses et contrôles, le bassin des truites sert d’avertissement permanent aux spécialistes chargés d’alimenter en eau les habitants de la capitale.

-La truite est un poisson utile : explique pourquoi.

3- Formidable tamanoir 

Le tamanoir-appelé aussi grand fourmilier- est un des animaux les plus bizarres de la faune d’Amérique du Sud. De la taille d’un gros chien, le tamanoir possède une longue queue touffue formée de poils très durs, qu’il porte en panache.
Mais il est surtout reconnaissable à son museau allongé et recourbé en forme de bec de cafetière. A l’extrémité de ce museau, la bouche, sans dents, est réduite à un petit trou d’un centimètre, mais c’est suffisant pour laisser passer la fameuse langue du tamanoir !
Cette langue ressemble à un spaghetti enduit de salive gluante et lui sert à piéger les fourmis et les termites qui constituent sa nourriture principale. A l’aide de ses puissantes griffes, il laboure termitières et fourmilières et il ne lui reste plus qu’à envoyer sa langue… à la pêche.
Animal pacifique mais qui sait se défendre en se dressant et en jouant des griffes, le tamanoir parcourt sans relâche la savane, avec son petit sur le dos lorsqu’il s’agit d’une mère. Le soir, il se roule en boule et se recouvre entièrement avec sa queue.

Le Journal de MICKEY n°1621 pages 28-29.

-Certains animaux  ressemblent et adoptent le même mode de vie que le tamanoir. Peux-tu expliquer ce qui distinguent le tamanoir des animaux suivants : oryctérope, pangolin, fourmilier ?

4-Le plus grand arbre du monde  

L’arbre le plus grand du monde, « le Général Sherman », est un séquoia de Californie (USA). Il mesure 83 mètres  de haut, et son tronc fait 24,10 mètres de circonférence à 1,50 m du sol. Autrefois, dans la même forêt existait un séquoia légendaire de 111,60 mètres de hauteur. Mais sais-tu aussi que l’arbre le plus petit est le saule arctique ? Il ne mesure que 2 cm de haut !

-Dire le plus grand ou le plus gros arbre du monde, est-ce la même chose ?

5-Tu aimes la montagne ?

La montagne est un paysage naturel couvert de toutes sortes d’arbres. On aime s’y rendre pour respirer l’air pur qui est bon pour les poumons. On s’y rend aussi en été pour des pique-niques en pleine verdure, et en hiver quand les montagnes sont couvertes de neige pour les sports d’hiver tels que le ski, la luge ou pour s’amuser comme faire des bonhommes de neige.

Paragraphe lu dans le cahier d’un élève de 3ème AM

-Et toi, tu aimes la mer ? Explique pourquoi.

6-L’orage, c’est la vie !       

C’est au moment où le champ électrique devient trop intense à l’intérieur du cumulo-nimbus –ce nuage chargé d’orage -que jaillissent les éclairs, et gronde le tonnerre ! Les orages font peur, dévastent des récoltes ; parfois, la foudre tue…Pourtant cette colère du ciel est vitale : les 3000 orages qui éclatent à chaque instant dans l’atmosphère, maintiennent en permanence l’équilibre électrique indispensable à la vie. Sans eux, notre Terre serait un astre mort.

-Qu’est-ce que l’orage ? Est-il utile ?

7-Désertification     

Le sol est un milieu de vie fragile. La terre dite « arable » (c’est-à-dire la partie que l’on retourne pour la cultiver) est très instable. Une pluie trop violente, est cette précieuse terre est ravinée. Une sécheresse qui se prolonge, et les particules se dessèchent, devenant une poussière balayée par les vents.
Dans le Sahara, les dunes de sable appelées barkhanes avancent de 10 à 20 mètres par an. Elles menacent les zones cultivées qui se trouvent plus au sud. Six millions d’hectares de terres arables disparaissent chaque année de la surface du globe.
Un désert est une région qui reçoit moins de 100mm de pluie par an (Paris en reçoit environ 800 mm par an). La désertification n’est pas due aux animaux sauvages originaires de l’endroit. Par contre, les animaux domestiques, chèvres et moutons, grignotent les plantes jusqu’à la racine, les empêchant de repousser. Or, ce sont les racines des végétaux qui permettent de retenir le sol en place. Dans ce cas précis, on peut dire que les animaux contribuent à la désertification, mais par la faute de l’homme qui les a introduits dans ces régions.

GEANT, éditions HACHETTE Jeunesse.

-Les animaux contribuent-ils à la désertification des sols ? Construis un texte pour donner des explications.

8-Un saut en Suisse sur les bords du Léman à … GENEVE     

Genève, c’est l’O.N.U. … C’est l’O.M.S. … C’est le B.I.T. … C’est la « Rome des protestants » et la souriante « cité des parcs ». On peut y passer une journée des plus intéressantes, en préparant avec soin son programme.
D’ABORD LA VILLE HAUTE
…Ce matin, le soleil brille ; l’air est doux. Vite, commençons notre tour par une visite des vieux quartiers de la ville haute. Dans les ruelles resserrées, de nombreux antiquaires nous proposent de ravissants objets, des meubles rares, de vénérables reliures. Allons voir, dans la cathédrale Saint-Pierre, la chaire d’où Calvin prêchait la Réforme.
Marchons, pensifs, devant le mur de la Réformation, construit sur l’ancien rempart.
ET PUIS, DESCENDONS VERS LE LAC
De ruelles en avenues, nous descendons le pont du Mont Blanc. Nous y trouvons les peupliers et les cygnes de l’île J. J. Rousseau.
Devant nous, c’est le lac et, naturellement, le fameux jet d’eau que l’on voit le presque partout. Dame ! Il est le plus grand du monde, avec ses 130 mètres !
UNE FONDUE…
Midi ! Pour déjeuner, nous n’avons que l’embarras du choix. Mais que dirions-nous d’une fondue, faite de gruyère, et de vin blanc ? Une belle fondue qu’on pique à la fourchette sur un morceau de pain, dans le « caquelon » qu’un réchaud conserve brûlante.
Buvons du vin blanc, Fendant ou Aigle bien frais…
ET UN TOUR EN BATEAU
Pour bien continuer cette journée, nous prendrons un bateau et nous ferons le tour du lac. Nous verrons, au passage, Vevey et ses vignes, Montreux, le château de Chillon-que nous reviendrons visiter, il en vaut la peine…
Bercés par la vague, nous goûtons vraiment la douceur de vivre…

Album BD MANDRAKE, n°375 (page 19)

-O.M.S et B.I.T : explique le sens de ces initiales puis énumère les missions de chacune de ces organisations. 

9-Les cigognes     

Nos populaires cigognes ont un sens de l’orientation très développé. On a bagué des jeunes, nées en Europe et n’ayant jamais voyagé. L’automne venu, on les a lâchées seules et elles ont retrouvé, sans aucun guide, le chemin du Sud Ouest Africain comme le faisaient leurs aînées.
Les cigognes évitent la Méditerranée, celles qui vont vers l’Ouest passent par Gibraltar, les autres qui préfèrent l’Est Africain traversent le Bosphore puis le canal de Suez et vont hiverner dans la région des grands lacs de l’Est Africain.
L’albatros lâché n’importe où, il fait immédiatement le point (comme le ferait un navigateur) et détermine la direction à prendre. L’un d’eux est revenu à son nid après avoir parcouru 5120 km en 10 jours au-dessus de l’Océan Pacifique, c’est-à-dire sans aucun point de repère.

balade, l’encyclopédie des jeunes, nouvelle série n°12.

-La direction et le trajet font partie du patrimoine génétique de l’oiseau, peux-tu expliquer comment ils s’orientent et retrouvent leur chemin, même quand ils parcourent de très longues distances ?

10- La banquise pourrait disparaître  

Si des mesures importantes ne sont pas prises rapidement, le réchauffement de la planète pourrait faire fondre la banquise dans quelques dizaines d’années.
La fonte de la banquise arctique (celle du pôle Nord) commencera pendant l’été, dès l’année 2040, ce qui aura des conséquences environnementales mais aussi commerciales et stratégiques, selon des chercheurs américains et canadiens.
Selon leurs travaux, la quantité de glace dans l’Océan glacial arctique chaque mois de septembre pourrait être réduite si brutalement que, d’ici 20 ans, elle commencerait à diminuer quatre fois plus vite que ce qui a pu être constaté jusqu’ici.
« La glace est en fait très stable jusqu’en 2025, puis, boum, elle s’en va », a déclaré Marika Holland, une scientifique du National Center for Atmospheric Research. Ce qui signifie que le pôle Nord pourrait être sans glace dès l’été 2040, selon une modélisation produite par des ordinateurs. D’après une des simulations produites, la glace de septembre se réduirait pour passer d’environ 6 millions de kilomètres carrés à 2 millions de kilomètres carrés sur une période de dix ans. En 2040, la quasi-totalité de la région arctique serait libre de glace en septembre ; seule une partie de la banquise resterait le long des côtes septentrionales du Groëland et du Canada. D’autres chercheurs, allemands cette fois, estiment que c’est en 2080 que la banquise arctique disparaîtrait.
Cette fonte brutale devrait avoir un impact profond sur le réchauffement global de la planète et entraîner de graves conséquences sur l’équilibre écologique de la région et pour l’habitat de certaines espèces, comme l’ours polaire qui a besoin d’une banquise pour survivre et chasser ses proies.

Pif GADGET n°30 du 3 janvier 2007 (page 60)

-Qu’est-ce que la banquise ? Quels dangers elle représente si elle fondait ? Le titre exprime-t-il une certitude ? Pourquoi ?

11- Larmes de crocodile

Qu’est-ce que ça veut dire, pleurer des larmes de crocodile ?
Cette expression veut dire : pleurer sans raison. On l’adresse à ceux qui jouent un peu la comédie et feignent l’émotion ou la douleur.
Que viennent faire les crocodiles là-dedans ? Sans doute de l’observation de cet animal lorsque sa tête émerge seule de l’eau. En effet, les yeux du crocodile sont continuellement humides. Ils secrètent un liquide auto protecteur.
Il ne s’agit donc pas chez lui d’une quelconque hypocrisie mais d’un phénomène naturel.

-Explique pourquoi pleurer sans raison est comparé aux larmes de crocodile ?
-Cite d’autres exemples d’expressions qui utilisent des animaux comme image ?

12- LES ESQUIMAUX  « Mangeurs de viande crue »

Le mot « esquimau » dérive du terme « Aieskincov » par lequel les tribus plus septentrionales de Peaux-Rouges désignaient ce peuple qui signifie « mangeur de viande crue » ; il s’applique parfaitement bien aux Esquimaux qui n’ont pas, durant le long hiver polaire, la possibilité de faire cuire leur gibier ou leur poisson. Il est en effet possible de trouver du combustible dans cet immense désert de g lace. Les uniques feux que l’on peut allumer sont alimentés par de la graisse de phoque ou de baleine ; mais cette graisse de phoque est réservée aux lampes qui éclairent et, réchauffent les habitations. En outre, la viande c rue a une valeur énergétique et une teneur en vitamines supérieures à la viande cuite ; c’est ainsi par exemple que les Esquimaux pallient le manque de légumes verts et de fruits en mangeant des rognons et du foie de phoque et de morse crus, aliments riches en vitamines nécessaires à l’organisme. Durant le bref été polaire, les femmes s’emploient à faire sécher des poissons et de la viande pour l’hiver en les exposant à l’air et au soleil. Ces « conserves » ne sont toutefois consommées qu’en cas de tempêtes persistantes ou de grande famine. En temps normal, les hommes vont à la chasse afin de procurer de la viande fraîche à toute la tribu.

-Sur quel pôle vivent les Esquimaux ? Quel est l’autre nom qu’ils s’attribuent ?

13- Les couches de l'atmosphère terrestre

L'atmosphère de la Terre est épaisse d'environ 10 000 km. Mais 99 % de sa masse se trouve dans les trente premiers kilomètres. L'atmosphère est divisée en cinq couches superposées ; de la surface terrestre jusqu'à la cime de l'atmosphère, ces couches sont :
      1- Troposphère :
La première couche rencontrée à partir du sol se nomme la troposphère et s’étend sur une altitude moyenne d’environ 13 Km jusqu’à la tropopause,  dans cette couche se produisent les phénomènes météorologiques.
      2 - Stratosphère :
Située juste au-dessus de la troposphère avec la tropopause comme transition, la seconde couche est désignée sous le nom de stratosphère. Elle s’élève jusqu’à la stratopause (sa limite supérieure), à une altitude d’environ 50 Km.
      3- Mésosphère :
La troisième couche, est située entre 50 et 80 Km d’altitude.
      4-Thermosphère et ionosphère :
La dernière véritable couche de l’atmosphère s’étend au-delà de 80 Km et jusqu’à une altitude de 600 km. Dans cette couche, l’air se fait extrêmement rare. Cette couche est appelée thermosphère et coïncide également avec l’ionosphère.
      5- Exosphère :
La région située au-delà de l’ionosphère est appelée exosphère. Cette couche se prolonge jusqu’à 10 000 Km environ, représentant la limite ultime de l’atmosphère terrestre.

-Les trois plaies de l’atmosphère sont : l’effet de serre, le trou dans le couche d’ozone, les pluies acides. Peux-tu expliquer comment sont nés ces trois plaies ?   

14- Témoignage d’un ancien scout    

Le scoutisme est un mouvement éducatif reconnu mondialement par les plus grands spécialistes en la matière. Sa pédagogie éducative se place surtout dans un environnement naturel, c’est-à-dire surtout dans la nature : sorties en forêt, campements en pleine nature, feux de camps, etc. La discipline librement consentie, la fraternité qui se dégage au niveau de la patrouille, entre louveteaux et entre éclaireurs, le conseil des chefs pour prendre des décisions. L’amour de la patrie, l’amour des parents et du prochain, l’éducation religieuse et la morale civique ont préparé les hommes responsables qui ont alimenté les partis nationaux et les combattants de la guerre de libération. Donc, ce grand mouvement doit être encouragé et subventionné par la communauté nationale. Il a démontré par le passé sa méthode d’éducation visant à former des citoyens actifs, joyeux et utiles.

Mostefa Abdoun, Membre de l’Amitié Algérienne des Anciens Scouts et Guides (S.M.A)

-Sur un autre registre, expliquer tous les bienfaits que l’on peut attendre d’une association culturelle, scientifique ou sportive quand on est membre actif, impliqué et sérieux.

15- Egypte        

En Egypte, dans un paysage désertique, se dressent les incomparables témoins des civilisations les plus anciennes du Bassin Méditerranéen. Ce sont les pyramides, constructions majestueuses, cyclopéennes, de forme pyramidale, la plus stable, géométriquement, demeures éternelles des pharaons, illustres fils de Soleil.
Des milliers d’esclaves, étrangers pour la plupart, travaillèrent durant des décennies, à l’érection de ces gigantesques mausolées, qui ont défié les siècles et les tempêtes de sable du désert.
La plus célèbre des pyramides d’Egypte est celle de Kheops, haute de 146 mètres, large de 230 , à sa base. Il a fallu, pour la construire, 2 300 000 blocs de pierre taillée, pesant chacun 25 quintaux. Des esclaves y travaillèrent près de vingt années.
La connaissance des plans inclinés sur lesquels on faisait glisser, à l’aide de robustes cordes, les blocs traînés sur des rouleaux de bois, a permis l’érection d’une construction si haute qu’elle a dû mettre à rude épreuve les techniques des ingénieurs du temps.
L’intérieur est creusé de galeries et de chambres où le pharaon reposait, au milieu de la splendeur des fresques retraçant des épisodes de sa vie royale et de trésors merveilleux, enveloppé dans ses bandelettes, dans une série de sarcophages d’or et de bois, ayant autour de lui meubles précieux, armes et symboles religieux. L’écriture hiéroglyphique, encore bien conservée sur les murs des salles funéraires, nous a révélé les noms et les événements d’une civilisation qui fut parmi les plus brillantes de l’Antiquité, fleurissant dans le Bassin Méditerranéen.    

-Combien y’a-t-il de pyramides en Egypte ? Quelle est la plus haute de toutes ? Comment appelle-t-on le nom du lieu où elles se trouvent ?

16- Qu’est-ce qu’un iceberg ?   

C’est une masse de glace dérivant à la surface de l’océan.
Les régions de notre planète situées aux alentours des pôles sont recouvertes par la banquise, énorme croûte de glace pouvant atteindre 80 mètres d’épaisseurs.  A la façon des glaciers de montagne, cette banquise se déplace lentement : les extrémités qui se trouvent en bordure des continents se brisent donc périodiquement pour tomber à la mer. Elles partent alors à la dérive pour devenir ce qu’on appelle des « icebergs ». Certains ne mesurent guère qu’une dizaine de mètres de large. Mais d’autres sont de véritables montagnes d’une largeur d’un kilomètre, et hautes de deux cents mètres. Encore n’en voit-on qu’une partie ; les quatre cinquièmes de l’ensemble, en effet, restent immergés, constituant un grand danger pour les vaisseaux : bon nombre de coques ont été éventrées par ces amas de glace, invisibles par temps de brouillard.
Certains icebergs sont entraînés fort loin des régions polaires par les courants océaniques froids. C’est pourquoi les U.S.A entre autres, ont institué un service d’alerte dans leurs eaux territoriales. Des vedettes de gardes-côtes localisent les icebergs et transmettent leur position aux navires qui n’hésitent pas alors à changer de route. En dehors du danger qu’ils représentent, ces blocs constituent des réserves d’eau douce appréciables dont l’exploitation est actuellement à l’étude.  

-Explique comment se forment les icebergs ?

17- A la conquête du feu

Tout d’abord, l’homme a dû rencontrer le feu par hasard, à la suite d’un incendie naturel, par exemple. Et c’est ainsi qu’il a appris à allumer ses premiers foyers. Ceux-ci brûlèrent d’abord à même le sol. Cependant, assez vite, nos ancêtres ont su aménager des foyers construits : une petite fosse, parfois pavée de galets, était protégée du vent par un entourage de grosses pierres.
Quand et comment les hommes surent-ils pour la première fois allumer leur feu sans attendre l’incendie naturel ? Nous ne le saurons sans doute jamais. Nous pouvons seulement l’imaginer.
Cette découverte n’a pourtant pas dû se faire attendre bien longtemps. En effet, ces chasseurs taillaient parfois leurs outils dans leur habitat même. Par accident, une esquille de silex incandescente, une étincelle, juste après le choc, a pu enflammer les brindilles sèches d’une litière. Un morceau de pyrite, ou de marcassite,  riche en fer,  frappé  contre  un silex,  produit  encore  plus d’étincelles.  En utilisant  ces roches
(sortes de « briquets », composés d’une lame de silex et d’un bloc de pyrite) pour façonner leurs outils, les hommes s’en sont vite aperçus.

D’après Jean-Jacques Hublin,  Les premiers hommes, Editions Poche Nathan

-Il existe une autre façon, plus simple, de faire du feu : peux-tu dire laquelle et la décrire ?

18- Animaux herbivores et carnivores

Toute la vie sur la terre est régie par « l’équilibre biologique » et les cycles naturels. On peut diviser les animaux en deux grandes catégories : les herbivores, dont l’alimentation est constituée d’herbes et de substances végétales, et les carnivores qui se nourrissent de chair (celle d’animaux qu’ils ont tués eux-mêmes, ou celle d’animaux trouvés morts). Les plantes sont mangées par les herbivores, eux-mêmes dévorés par les carnivores qui, lorsqu’ils meurent, viennent fertiliser la végétation en se décomposant. C’est un cycle naturel normal dans lequel interviennent tous les êtres vivants, chacun à son échelle.
Ce cycle semble cependant présenter parfois des exceptions ! Il existe par exemple des plantes carnivores qui dévorent de petits insectes après les avoir pris au piège. Là encore, ce phénomène a des causes tout à fait naturelles … C’est en général pour remédier à une carence du sol en substances minérales nécessaires à la survie que ses plantes ont développé cette capacité à ingérer de la chair.
Pour maintenir un cycle bien régulier, un certain équilibre biologique est nécessaire. S’il n’ y avait pas des herbivores sur terre, ils auraient tôt fait de proliférer au point de consommer toute la végétation disponible. Ils finiraient par disparaître, faute de nourriture suffisante. La présence de carnivores permet de limiter les populations d’herbivores et, par conséquent, de conserver l’équilibre entre la végétation et les mangeurs d’herbe.

L’encyclopédie GEANT, Editions HACHETTE Jeunesse, page 36

-Explique ce qui se passerait si les animaux herbivores venaient à disparaître de la Terre.

19- Mon grand-père et mon père    

Je  débarquais d’un milieu pauvre mais digne, pour lequel la parole donnée et la droiture étaient les deux mamelles du salut. Mon grand-père régnait en patriarche sur la tribu. Il avait des terrains et pas d’ambition, et ignorait que la longévité ne relevait pas de la fermeté des prises en main mais de la permanente remise en question de ces propres certitudes. Il est mort spolié, les yeux grands ouverts, le cœur crevé de stupéfaction outragée. Mon père ne voulait pas hériter de ses œillères. La condition de paysan ne l’emballait guère ; il voulait être un artiste -ce qui signifie dans le glossaire ancestral un tir-au-flanc et un marginal. Je me souviens des engueulades anthologiques qui se déclaraient chaque fois que grand-père le surprenait en train de peindre des toiles dans une baraque transformée en atelier de fortune à l’heure où les autres membres de la famille, grands et petits, se tuaient à la tâche dans les vergers. Mon père rétorquait, avec son calme olympien, que la vie n’était pas seulement sarcler, élaguer, irriguer et cueillir ; qu’elle était peindre, chanter et écrire aussi ; et instruire ; et que la plus belle des vocations était guérir. Son vœu le plus cher était que je devienne médecin. Rarement j’ai vu quelqu’un se dépenser pour son rejeton comme lui. J’étais son fils unique. S’il n’en voulait pas d’autres, c’était pour mettre un maximum de chances de mon côté. Il a misé tout ce qu’il possédait pour offrir à la tribu son premier chirurgien. Quand il m’a vu brandir mon diplôme de doctorat, il s’est jeté dans mes bras comme un ruisseau dans la mer. La seule et unique fois où j’ai décelé des larmes sur ses joues, c’était bien ce jour-là. Il est mort sur son lit d’hôpital en caressant, comme s’il s’agissait d’une relique sacrée, le stéthoscope que je portais exprès pour lui faire plaisir.
Mon père était quelqu’un de bien. Il composait avec les choses comme elles venaient, sans fard ni fanfare. Cela ne lui disait rien de prendre le taureau par les cornes et lorsqu’il tirait le diable par la queue, il n’en faisait pas une galère. Pour lui, les infortunes ne sont pas des épreuves, mais des incidents de parcours qu’il faut dépasser, quitte à en pâtir dans les minutes qui suivent. Son humilité et son discernement étaient un régal. J’ai tant voulu lui ressembler, jouir de sa frugalité et de sa modération !

Yasmina Khadra « L’attentat », Editions SEDIA, pages 113-114

-Relève les qualités du père de l’auteur puis explique ce qu’il trouve chez lui de fascinant : davantage ses idées ou simplement son comportement ?

20- Les océans sous surveillance  

Les océans, acteurs essentiels de l’évolution du climat, sont désormais étroitement surveillés grâce aux 3000 bouées du réseau Argo et aux satellites, afin d’améliorer les prévisions météorologiques ou suivre la hausse du niveau des mers liée au réchauffement global. Les mesures fournies par le programme international Argo sur la température et la salinité des océans, de la surface jusqu’à 2000m de profondeur, permettront de suivre, comprendre et prévoir le rôle de ces masses d’eau sur les systèmes météorologiques de la planète. L’océan joue un rôle essentiel, stockant la chaleur, la transportant et la restituant à l’atmosphère. Et comme il occupe 70% de la planète, il est donc un élément clé du climat. Le suivi de son évolution permettra d’améliorer les prévisions saisonnières, l’étude des ouragans…

In BD Pif Gadget, page 38

-Explique l’importance et le rôle des mers et des océans dans l’évolution du climat.


bottom