1-Pourquoi les Harraga quittent leurs pays ?
2-Dans quelles conditions voyagent-ils ?
3-Résultat des courses ?
4-Que faire face à ce drame ?

1-Pourquoi les Harraga quittent leurs pays ?
D’abord, il faut savoir que les Harraga n’aiment pas leur pays. C’est eux qui le disent ! L’écrasante majorité est formée par des jeunes issus des quartiers populaires qui aspire à quitter le pays.
Ensuite leurs parents ignorent tout de leur projet. Ils ne découvrent le pot aux roses qu’une fois trop tard !
Les Harraga ont tous les mêmes raisons qui les poussent à partir : la vie dure qu’ils mènent, la misère au quotidien et le chômage qui s’installe dans la durée.

2-Dans quelles conditions voyagent-ils ?
Pour les préparatifs, il faut assembler une grosse somme d’argent jusqu’à 170 000 DA, parfois plus encore. Certains payent en euros voire même en dollars. Il arrive que cette préparation dure des années et il faudrait économiser beaucoup d’argent parce que le périple coûte une fortune.
Les conditions de voyage sont insoutenables. Le voyage se passe sur des embarcations de fortune qui coulent au moindre petit pépin.
Les Harraga prennent un passeur pour les besoins de la traversée. Le prix à payer est très fort. 
Durant la traversée, les Harraga passent des heures et des heures sans se nourrir, avec un stress et une angoisse insupportables. Ils s’entassent jusqu’à l’invraisemblable. Certains sont maltraités, des bastonnades provoquent des décès, des migrants meurent par épuisements. Ils sont alors jeter à la mer.

3-Résultat des courses ?
Très peu d’émigrants arrivent à bon port. Il faut avoir une sacrée chance pour réussir. Une fois arrivée à destination, d’autres défis sont à relever : chercher du travail, vivre en cachette, se débrouiller pour se loger et se nourrir. On peut être surpris par un contrôle de routine de la police et c’est alors le retour à la case de départ.

4-Que faire face à ce drame ?
C’est une question d’aides multiples au développement. Les pays du Nord et ceux du Sud doivent s’asseoir autour d’’une même table pour réfléchir et trouver des solutions. Mais la mentalité et la culture blanches des pays du Nord ne considèrent pas les peuples du Sud comme faisant partie de l'Humanité, donc l'approche du problème est avec zéro souci et référence sur les droits de l'Homme. Mais il y a pire : les dirigeants des pays du Sud ne considèrent pas leurs peuples, ils les écrasent par la dictature, ne leur permettent pas de vivre dans la dignité et ne respectent pas l’État de droit !